Dans le cadre du Grand débat national, Christian Jeanjean, le maire de Palavas-les-Flots, a invité ses concitoyens pour leur donner la parole. Environ 150 personnes ont répondu à son invitation et se sont retrouvées au Nautilus. D’entrée de jeu, il a fait appel à la tolérance et demandé que chacun puisse s’exprimer en toute liberté, ce qui a été absolument respecté.

" La réunion a été intéressante constate le premier magistrat. Le climat était détendu et j’ai été surpris par la pertinence des nombreux points qui ont été soulevés, souvent par des personnes qui n’ont pas habitude de s’exprimer et qui l’ont fait avec naturel, en toute simplicité. Cela reflète bien le sentiment de malaise profond et la nécessité de prendre des décisions au plus au niveau, pour calmer la situation et apporter un peu plus de confort à toutes ces personnes qui sont dans la souffrance ", a-t-il dit.

Christian Jeanjean avait structuré le débat en huit chapitres qui ont tous pu être abordés. Pour chacun d’entre-eux, il a donné quelques exemples de ce qui avait déjà été soulevé avant de lancer la discussion.

Un peu de tension

" Parmi les sujets abordés, on peut noter les retraites, les impôts. Il est évident que ceux qui gagnent quelquefois moins de 1 000 € par mois et qui entendent parler de sommes folles et d’évasion fiscale ont un profond ressenti de l’inégalité et de l’injustice. Ils veulent bien souffrir mais savoir pourquoi ils souffrent", a déclaré le maire.

La santé, l’éducation, la limitation des mandats, le pouvoir d’achat, la transition écologique ont fait, entre autres, l’objet d’échanges très positifs. "Le seul moment, où il y a eu un peu de tension dans la salle, souligne Christian Jeanjean, c’est quand on a parlé de l’immigration. On a vu quelques personnes marquer leur désaccord sur l’approche du problème. Globalement, cela a été très positif et je m’en réjouis."

Au cours de l’apéritif qui a suivi, beaucoup ont rendu hommage à la parfaite neutralité du maire tout au long du débat.

Source : Midi Libre