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Une nouvelle ligne régulière et une offre de bus à la demande alternative ont été lancées début septembre. Face aux réalités géographique et démographique du Pays de l’Or, l’Agglomération s’adapte sans cesse. Depuis le 3 septembre, une troisième ligne régulière, qui relie Saint-Aunès (Ecoparc) à Castelnau-le-Lez (Sablassou) a notamment été lancée. De même qu’une nouvelle offre de bus à la demande, dite régulière, pour le Nord du territoire (Valergues, Lansargues, Mudaison et Candillargues). "Face aux axes surchargés et à la réalité urbaine et rurale, il fallait une réponse adéquate, résume Stéphan Rossignol, le président de l’agglomération du Pays de l’Or. Nous avons donc décidé d’irriguer le territoire au maximum. Et d’offrir une offre exhaustive." 

 

Au cœur du projet Pays de l’Or 2020 Une mission que l’Agglo a débutée en 2012, date de la prise en charge de la compétence transport.

Et qu’elle s’évertue à maintenir et à développer pour offrir une mobilité aux 43 388 habitants de la 5e agglomération de l’Hérault. "Le fer de lance de la Communauté d’Agglomération du Pays de l’Or, c’est d’être au plus proche des usagers", ajoute Carine Marty, chef de service transport et déplacement.

Nous avons donc d’abord pourvu les communes les plus peuplées comme Palavas, Mauguio et maintenant Saint-Aunès, mais nous n’oublions pas celles de moins de 3 000 habitants grâce à l’offre de bus à la demande."

Le but avoué est qu’il y ait, à terme, le moins de personnes possible avec leurs véhicules personnels sur les routes. "Dans le projet de territoire Pays de l’Or 2020, les transports sont une priorité, insiste Stéphan Rossignol, qui est aussi maire de La Grande-Motte. Et je peux vous dire qu’on est parti de rien. En quelques années, on a réussi à apporter de la cohérence, et une vraie réponse aux habitants. Il a fallu beaucoup de pugnacité." Et une réelle politique volontariste, avec l’appui (non financier) parfois de la Métropole, notamment quand il a fallu faire sortir du territoire du Pays de l’Or pour rallier une ligne régulière au tram.*

 

 

Le gaz naturel véhicule (GNV), novateur

Le projet sera présenté au prochain conseil communautaire mais le dispositif est d’ores et déjà acté. "35 véhicules (camions-bennes, bus pour les déplacements périscolaires, etc…) au gaz naturel (GNV) vont arriver d’ici à la fin de l’année", a expliqué Stéphan Rossignol, le président de l’Agglomération du Pays de l’Or. Ce nouveau mode de transport, qui représente une véritable alternative aux carburants conventionnels, sera alimenté par sept microstations créées afin de recharger les véhicules.

Une vraie prise de position en faveur des transports vertueux rendue possible grâce à plusieurs subventions, notamment de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (entre 20 000 et 30 000 €) et de la Région (le montant n’a pas encore été acté). En tout, l’investissement global se monte à 4,5 M€.Le projet sera présenté au prochain conseil communautaire mais le dispositif est d’ores et déjà acté. "35 véhicules (camions-bennes, bus pour les déplacements périscolaires, etc…) au gaz naturel (GNV) vont arriver d’ici à la fin de l’année", a expliqué Stéphan Rossignol, le président de l’Agglomération du Pays de l’Or. Ce nouveau mode de transport, qui représente une véritable alternative aux carburants conventionnels, sera alimenté par sept microstations créées afin de recharger les véhicules.

Une vraie prise de position en faveur des transports vertueux rendue possible grâce à plusieurs subventions, notamment de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (entre 20 000 et 30 000 €) et de la Région (le montant n’a pas encore été acté). En tout, l’investissement global se monte à 4,5 M€. "Un travail main dans la main qui permet aujourd’hui d’offrir des services adaptés à la population", approuve Carine Marty. On pense notamment aux lignes estivales qui rencontrent un énorme succès. Légitime quand le territoire comporte près de 18 km de littoral. Et surtout un aéroport international où transitent plus d’1,5 million de passagers. "L’Agglo est soucieuse de l’environnement et face aux nombreux véhicules pendant l’été, les encombrements, il fallait trouver une alternative", confie Stéphan Rossignol. "Tous les ans, le budget transport augmente de façon exponentielle, confirme Carine Marty. Il faut l’ajuster en fonction des services utilisés." Des ajustements nécessaires pour coller au plus près des besoins. "En cinq années, on a fait évoluer le service en profondeur car l’organisation n’était pas suffisamment optimale", assure Stéphan Rossignol.

Les chiffres clés 300 000 :

c’est le nombre de voyages par an sur le réseau Transp’Or. 40 % de la fréquentation se focalise sur la période estivale. 20 : c’est en pourcentage la progression de la fréquentation sur la ligne 2 entre Mauguio et Odysseum depuis la mise en service en 2012. La hausse est moins flagrante (+ 5 %) sur la ligne 1 entre Palavas et Carnon-Etang de l’Or. 1,6 : c’est en millions d’euros le budget du réseau Transp’Or. Si aujourd’hui, le réseau de transports en commun est quasiment abouti, il reste un secteur à améliorer, celui des transports doux. "C’est une vraie priorité dans les semaines et mois à venir, conclut Carine Marty.

On va s’y atteler avec la création d’un vrai réseau des pistes cyclables mais aussi des parkings et des services pour le covoiturage." # Pour toutes informations et plan complet (notamment de la ligne 1), rendez-vous sur le site : ici. Le réseau complet - La ligne 1 : Palavas-les-Flots Carnon-Etang de l’Or. - La ligne 2 : Mauguio-Odysseum. - La ligne 3 : Saint-Aunès-Notre-Dame de Sablassou. - Le transport à la demande (sur réservation) pour les + 60 ans sur les communes de Saint-Aunès, Mauguio-Carnon, Palavas-les-Flots et La Grande Motte. - Le transport à la demande (sur réservation) pour tous avec des lignes régulières sur Valergues, Lansargues, Mudaison et Candillargues. - Deux lignes estivales (Mauguio-Carnon et aéroport-Boirargues). - Un service PMR, accessible aux personnes en situation de handicap.

Source Midi Libre : YOANN PALEJ